Le volontariat international d’échange et de solidarité est une expérience unique, qui affecte durablement celles et ceux qui ont la chance de pouvoir réaliser une mission d’intérêt général, en phase avec leurs convictions.
Vous avez une activité professionnelle mais vous avez envie de connaître une expérience de quelques mois dans une association à l’étranger pour y conduire une activité d’utilité sociale où vous mobiliserez vos compétences ou d’autres dans un contexte, notamment culturel, différent et avec d’autres interlocuteurs ?
Il existe des dispositifs qui vous le permettent tout en vous apportant l’appui d’un cadre et d’une structure qui vous accompagne :
Le congé de solidarité internationale: Le congé de solidarité donne la possibilité à un salarié qui justifie d’une ancienneté d’au moins 12 mois (consécutifs ou non) dans une entreprise de solliciter un congé de solidarité internationale pour participer à une mission d’au maximum six mois hors de France, pour le compte d’une association à objet humanitaire déclarée ou d’une organisation internationale dont la France est membre.
Le congé solidaire : Le congé solidaire a été créé par l’association Planètes Urgence, une ONG de solidarité internationale et d’aide au développement ,avec le soutien du ministère des Affaires étrangères. Le congé solidaire est une marque déposée par Planète Urgence. Il est aujourd’hui également développé par d’autres organisations. A la différence du congé de solidarité, il ne s’agit pas d’un dispositif posé par la loi. Il permet à un salarié ou un agent d’une collectivité de partir en mission dans une association à l’étranger pendant ses congés personnels, deux à trois semaines, avec le soutien de son entreprise pour la prise en charge totale ou partielle des frais de la mission sur place.
La mission est encadrée par une organisation, Planète Urgence ou une autre, qui assure votre accompagnement en amont, pendant et après la mission.
Le volontariat des Nations Unies propose des missions de moins de trois mois. Le VNU est ouvert à tout individu âgé d’au moins 25 ans, titulaire d’un diplôme universitaire ou technique supérieur, d’une expérience professionnelle appropriée de plusieurs années et maîtriser l’anglais, le français ou l’espagnol. Est également appréciée une expérience préalable de volontariat ou d’emploi dans un pays en développement. Le volontaire doit disposer d’aptitudes à travailler dans un environnement multiculturel et à vivre dans des conditions de vie difficiles.
Il existe des dispositifs pour tous les âges et tous les profils :
- Volontariat de solidarité internationale (VSI) : Le volontariat de solidarité internationale (VSI) vous permet de vous engager pour une mission auprès d’un organisme agréé. Vous devez être majeur. Il n’y a pas de condition de nationalité, ni de limite d’âge. Les missions se déroulent hors d’Europe si vous êtes européen. Un contrat est signé. Vous recevez une indemnité. En fin de mission, vous pouvez prétendre à certaines aides.
- Volontariat international en entreprise (VIE) : Vous souhaitez faire un volontariat international en entreprise (VIE) ? Ce dispositif vous permet, sous certaines conditions, d’exercer une mission (scientifique, technique, commerciale, humanitaire…) à l’étranger. Vous devez avoir entre 18 et 28 ans pour vous inscrire. Vous percevrez une indemnité.
Séverine Laville, responsable du développement des volontariats au sein de France Volontaires : « Le volontariat à l’étranger est une occasion unique de s’engager et de prouver que le rapport avec l’autre n’est pas toujours financier ou marchand. Le volontaire apporte son temps et ses compétences, et il reçoit également beaucoup à travers les échanges sur place. Bien sûr, il est important que ses compétences soient en adéquation avec les besoins à satisfaire ».
Toutefois, France Volontaires alerte contre le « volontourisme« . Certains organismes promettent un tourisme humanitaire en contrepartie de sommes d’argent parfois importantes et sans réel impact sur le terrain. Il faut mieux s’adresser à des associations agréées par l’État.