Accros au travail, les « workaholiques » ne seraient-ils que des perfectionnistes passionnés ou névrosés ?
Pour les uns, les Français et notamment les plus jeunes, seraient démotivés, ne voudraient plus travailler, auraient perdu le sens du sacrifice ; pour d’autres, ce sont l’organisation, les modes de management des entreprises et la précarisation de l’emploi qui empêcheraient de trouver du sens aux efforts consentis. Dans ce contexte, s’intéresser aux phénomènes d’addiction au travail, ou workaholisme en anglais, peut paraître paradoxal mais n’en est pas moins instructif.